jeudi, 7 juin 2007

Le seigneur de Gaspésie, partie 2: les 3 ours


















Hola,
voici enfin la deuxième partie de notre périple en Gaspésie. Bon là pour être honnête on est déjà à Manhattan au 22ème étage de notre hôtel et il est minuit. Théodora dort déjà et c'est moi qui doit rattraper le retard du blog. Donc je me replonge quelques jours en arrière...
Après Carleton, nous avons pris la route du rocher de Percé qui est tout de même assez connu (je suis sûr qu'il est déjà passé sur Thalassa). Pour vous représenter ce que c'est, il vous suffit de jeter un oeil sur la photo, sinon le bled de Percé nous a fait penser à un petit village breton (l'accent québécois en plus) avec un fort vent, des marins à casquette et les marées. D'ailleurs lorsque la marée était basse nous avons pu faire le remake des 10 commandements car la mer s'est ouverte à nous et nous avons marché entre les flots. Nous avons ensuite fait un tour en bateau dans les parages pour étudier une colonie de "fous de Bassens", des oiseaux qui viennent dans la région par centaines de milliers et qui repartent plus tard dans l'année. Il y en a même un qui m'a offert un peu de son guano sur la figure, c'est dire si j'étais ravi...
Le lendemain, nous sommes allés à Gaspé pour visiter le parc de Forillon. Nous y avons fait deux marches où nous avons fait de belles rencontres. D'après le Lonely Planet, le fait de croiser un ours arrive très rarement et nous sommes donc partis en étant sûrs de ne pas en voir et en comptant plutôt admirer un caribou ou un orignal. Après quelques heures de marche et une centaine de porc-épics croisés (cf. photo) sur notre route, nous avons entendu un grognement dans les arbres et un superbe ours noir nous est apparu à 2 mètres. On a pris une photo mais elle n'est pas très réussie car nous ne voulions pas trop traîner dans les parages. Un cycliste nous apprendra plus tard avoir croisé une maman ours avec ses trois petits et qu'au printemps il est fréquent d'en croiser. Nous avons fini la marche, heureux mais frustrés de notre photo toute ratée. Heureusement, le lendemain nous avons rencontré une maman et ses 2 petits en plein sur le sentier. Cela donne la photo ci-dessus, future page de couverture du National Geographic. Je peux vous assurer que cela fait bizarre de croiser ce genre de bestiole en liberté surtout qu'il y a toujours un risque d'être attaqué quand il y a des petits à côté, mais finalement la mère à détalé en nous voyant et tout s'est bien terminé.
Je suis trop crevé pour écrire la dernière partie mais promis demain!

Ps: Bon anniveraire Simone, j'essaie d'appeler demain.

4 commentaires:

Andry a dit…

Hola! Au plaisir de voir que tout baigne et que le blog continue ! Hier premier BBQ dans notre jardin. C'était super cool et on a cartonné. Y avait du monde. Manquait que vous. Ce soir début de l'été festival ! Caribana! Vive nos amis d'Israel Vibration et leur état de santé laissant à désirer. J-M pense que c'est la polio. Je ne peux pas confirmer. A bientôt et vive NY ! Ville de dingue ! Faut aller voir le musée de l'histoire naturelle. C'est génial et semblerait que les animaux sont vivants. Tschüss !!!

mamma clau a dit…

Alors Jean-Marc, tu t'es fait un masque de beauté à l'argile, heu pardon, au guano ? Je ne te savais pas si coquet.

Unknown a dit…

J'étais même pas invité au BBQ!!! It is a shame!

Je paierai pour voir ta tête après le "cadeau" de l'oiseau

:-)


Dam

mamma clau a dit…

Quand même incroyanble et magnifique ce rocher de Percé. On dirait qu'il a été coupé transversalement ? Vous connaissez sa genèse ?