Le seigneur de Gaspésie, partie 3: le retour des baleines

C'est enfin l'heure du grand final québécois pour le récit de nos derniers jours en motorhome. Samedi nous sommes allés au parc de la Gaspésie. Nous pensions profiter de notre pass qui devait nous ouvrir l'accès à tous les parcs nationaux canadiens mais ce pass ne marche pas au Québec car on nous a expliqué que le parc de la Gaspésie est un parc québécois et non canadien, grande nouvelle le Québec est indépendant! En sortant du parc de la Gaspésie (où nous avons encore fait une marche), nous avons failli percuter un orignal (le plus grand des cervidés) qui tentait de traverser la route. Théo a donné un bon coup de frein, tout s'est renversé dans l'habitacle mais l'animal a été sauvé et nous avec.

Comme vous le voyez ci-dessus, nous avons parqué la caravane dans un ferry pour une traversée du fleuve Saint-Laurent (2h20) en direction de Baie-Comeau. Nous avons dû nous mettre dans la catégorie poids lourds pour l'embarquement et Théo avait fière allure avec tous les gros camions qui l'entouraient. Le but était de rejoindre Tadoussac (sac-sac); la Mecque pour observer des baleines (on a aussi fait une marche par la même occasion ;-))
La"pêche" fut bonne, malgré un faux départ. Notre première excursion de 3h en zodiac a été annulée car nous étions les deux seuls clients! Finalement nous sommes partis le lendemain matin avec 6 personnes à bord. Les baleines étaient très nombreuses et Théo en a mitraillé une qui est sortie 2 mètres devant notre bateau. La preuve en image:









Pour conclure notre incroyable périple (vous n'en avez aperçu qu'une partie, il faut bien en garder un peu à raconter au retour), nous nous sommes relaxés deux jours au lac Saint-Jean (un peu trop touristique à notre goût) après avoir visité le zoo naturel de Saint-Félicien. (Bon, on a quand même fait une p'tite marche de 14km autour du lac.)

Ensuite retour définitif à Montréal, l'état des lieux du véhicule est passé comme une lettre à la poste (malgré un tiroir fragile qu'on a cassé, quelques raies sur le sol et un bouchon en plastique fendu; on a tout rafistolé). Départ en bus Greyhound pour Boston (7h30 de nuit)
avec des sympathiques douniers US assez caricaturaux dans leur genre...mais ce sera pour la prochaine fois... Good bye Québec, on s'en souviendra!

Le seigneur de Gaspésie, partie 2: les 3 ours

Hola,
voici enfin la deuxième partie de notre périple en Gaspésie. Bon là pour être honnête on est déjà à Manhattan au 22ème étage de notre hôtel et il est minuit. Théodora dort déjà et c'est moi qui doit rattraper le retard du blog. Donc je me replonge quelques jours en arrière...
Après Carleton, nous avons pris la route du rocher de Percé qui est tout de même assez connu (je suis sûr qu'il est déjà passé sur Thalassa). Pour vous représenter ce que c'est, il vous suffit de jeter un oeil sur la photo, sinon le bled de Percé nous a fait penser à un petit village breton (l'accent québécois en plus) avec un fort vent, des marins à casquette et les marées. D'ailleurs lorsque la marée était basse nous avons pu faire le remake des 10 commandements car la mer s'est ouverte à nous et nous avons marché entre les flots. Nous avons ensuite fait un tour en bateau dans les parages pour étudier une colonie de "fous de Bassens", des oiseaux qui viennent dans la région par centaines de milliers et qui repartent plus tard dans l'année. Il y en a même un qui m'a offert un peu de son guano sur la figure, c'est dire si j'étais ravi...
Le lendemain, nous sommes allés à Gaspé pour visiter le parc de Forillon. Nous y avons fait deux marches où nous avons fait de belles rencontres. D'après le Lonely Planet, le fait de croiser un ours arrive très rarement et nous sommes donc partis en étant sûrs de ne pas en voir et en comptant plutôt admirer un caribou ou un orignal. Après quelques heures de marche et une centaine de porc-épics croisés (cf. photo) sur notre route, nous avons entendu un grognement dans les arbres et un superbe ours noir nous est apparu à 2 mètres. On a pris une photo mais elle n'est pas très réussie car nous ne voulions pas trop traîner dans les parages. Un cycliste nous apprendra plus tard avoir croisé une maman ours avec ses trois petits et qu'au printemps il est fréquent d'en croiser. Nous avons fini la marche, heureux mais frustrés de notre photo toute ratée. Heureusement, le lendemain nous avons rencontré une maman et ses 2 petits en plein sur le sentier. Cela donne la photo ci-dessus, future page de couverture du National Geographic. Je peux vous assurer que cela fait bizarre de croiser ce genre de bestiole en liberté surtout qu'il y a toujours un risque d'être attaqué quand il y a des petits à côté, mais finalement la mère à détalé en nous voyant et tout s'est bien terminé.
Je suis trop crevé pour écrire la dernière partie mais promis demain!

Ps: Bon anniveraire Simone, j'essaie d'appeler demain.

Le seigneur de Gaspésie, partie 1: la communauté des randonneurs

Grande immersion dans la nature après la visite de la ville de Québec. La Gaspésie est une région magnifique, c’est génial! On peut y faire des marches durant des heures dans des paysages grandioses. On est seul au monde. Première étape après Québec, le célèbre village de Rivière-du-Loup. Ce fut un arrêt technique car il n’y avait pas grand chose à y faire à part une balade sur les bords du Saint-Laurent. On s’est aussi familiarisé avec les maisons typiques de la région. Ce point marqua aussi la fin de “Rogers” notre opérateur de réseau mobile, nous étions définitivement coupés du monde moderne pour deux semaines pour notre plus grand plaisir!

Le lendemain, on reprend la route avec Théo comme chauffeuse routière (tous les camions klaxonnent en la voyant au volant) et moi comme co-pilote ultra-efficace (je lis la Tour sombre ;-) Damien appréciera) en direction des fossiles millénaires du parc Miguasha. Résultat: le parc est fermé, il pleut, mais nous avons tout de même pénétré dans le parc en bravant l'interdit pour ne voir....aucun fossile. Nous en avons conclu qu'ils étaient cachés sous les feuilles mortes. Nous avons ensuite été noyer notre déception avec une bonne bouteille chilienne à Carleton.

Le jour suivant, après plein de rêves agités causés par notre chilien (le vin), en route pour le mont Carleton à la recherche de l'épave d'un avion crashé il y a quelques années. La marche fut difficile avec arbres au travers du sentier, montée abrupte, température frolant le 0 C° et une tempête de neige au sommet (véridique). La carcasse de l'avion avait été déplacée, mais nous nous sommes tout de même recueillis un instant en l'honneur des disparus.

A suivre... on n'a pas le temps de rédiger la fin car notre bus pour Boston nous attend et je (Théo) veux absolument manger qqch avant le départ.

The blog is back

Bonjour à vous compagnons de voyage virtuels,
Le blog est de retour après 2 semaines d’absence pour des raisons, vous l’aurez deviné, techniques et indépendantes de notre volonté. La région visitée durant ces derniers jours (la Gaspésie) n’est pas vraiment bien dotée niveau wi-fi, nous n’avions même pas de réseau sur le natel. Alors pour tous les fidèles qui ont continué à visiter le blog de temps en temps (y en a-t-il?) leur patience est récompensée avec le resumé sous forme de trilogie de ces 15 jours.
Attention c'est parti!